Terres de reve - voyages - tours-opérateur

(le train peut remplacer le TGV pour les villes non desservies par celui-ci).

Assistance aux formalités d’enregistrement et d’embarquement puis décollage à destination de Bangalore. Accueil par notre correspondant avec un collier de fleurs de bienvenue pour chaque participant. Transfert et installation à l’hôtel. Dîner et logement

Petit déjeuner. Tour d’orientation de la ville de Bangalore, ville des jardins et de la verdure. Nous passerons devant le Vidhana Soudha, le secrétariat et le Parlement de l’Etat. Construit en granite dans le style neo-dravidien et situé au nord-est du Cubbon Park. Les jardins botaniques de Lalgagh et le temple du Taureau. Départ à destination de Mysore. Arrêt en cours de route pour la visite de Srirangapatnam où s’étendent les ruines de la capitale de Hyder Ali et Tipu Suitan, d’où ils dirigèrent une partie du Sud de l’Inde au XVIII^es. LA forteresse referme une mosquée et le temple de Sri Ranganathasawamy, lieu de pèlerinage Hindou. De l’autre côté de la route principale, le Daria Daulat Bagh et le Gumbaz (mausolée de Tipu), aujourd’hui devenu un musée contenant des effets personnels de Tipu ainsi que des portraits de lui et de sa famille. Déjeuner en cours de route. Installation à l’hôtel à Mysore à votre arrivée. Dîner et nuit.

Petit déjeuner. Visite de la ville Mysore. Ancienne capitale de l’Etat princier qui portait ce nom, est célèbre pour son jasmin, dont le parfum a été célébré par de nombreux poètes. Le palais du maharaja. Le palais Amber Vilas, détruit par un incendie en 1897, fut reconstruit en un style indo-musulman assez baroque sur les plans de l’architecte anglais Henry Irwin ; il impressionne par sa magnificence, et donne une image des fastes des cours princières de l’Inde de naguère : corridors grandioses, portails massifs en argent ouvré incrustés de pierreries, dômes d’acajou, plafonds en verre coloré. Les week-ends et les jours de fêtes, ses illuminations extérieures lui donnent un aspect féerique (plus de 90 000 ampoules sont allumées entre 19h et 21h), et l’on peut entendre de la musique carnatique, diffusé par des haut-parleurs. Déjeuner. Après-midi visite du matché coloré de Mysore, l’un des plus somptueux de la péninsule par ses couleurs et ses senteurs. Dîner et nuit.

Petit déjeuner. Départ à destination d’Undhagadalam surnommée la “reine des Monts Nilgirl”, autrefois appelée Oody par les anglais qui y fondèrent une station climatique afin d’échapper aux chaleurs de la plaine. Située à 2 240 m d’altitude, bordée par les plantations de thé, la ville offre en effet un havre de fraîcheur. En cours de route visite d’une plantation de thé. Déjeuner en cours de route. Installation à l’hôtel à votre arrivée. Promenade avec votre guide dans le bazar de la ville. Dîner et logement.

Petit déjeuner. Routé à destination de Cochin. Une étrange et vieille cité à fleur d’eau dans un beau site entre la mer d’Oman et un estuaire parsemé d’îlots frangés de cocotiers et de curieux filets de pêche “chinois”, gracieux comme des voiles natatoires de poissons exotiques, telle est Cochin, bâtie sur le cordon littoral d’un lagon et séparée d’Ernakulam par un large plan d’eau où est installé un port très actif. Au cours de vos promenades dans les rues fleurant le gingembre, au moment de la récolte, et de la cannelle, le passé romantique de cet ancien entrepôt de la course des épices surgira devant vous sous l’aspect d’une église portugaise, d’une synagogue ou d’un palais hollandais enluminé de chatoyantes peintures. Installation à l’hôtel et déjeuner tardif. En fin de journée, vous assisterez à une séance de maquillage des artistes suivi de danses de kathakali. Le kathakali, né au Kerala vers le X^es. et typiquement dravien, est la plus célèbre forme de théâtre dansé. Les acteurs incarnent des personnages tirés des Purana et du Mahabharata, créatures humaines ou surnaturelles. Ces grandes épopées nationales, traduites en malayalam au XVI^es., ont inspiré une multitude de pièces destinées au kathakali. Au début du XX^es., ce théâtre semblait sur le point de s’éteindre lorsque le poète Vallathoi Narayana Menon lui redonna la vie en fondant la célèbre école d’arts scéniques du Kalamandalam, près de Shoranur. Les danseurs sont des hommes, qui appartiennent à la même caste, celles des Nayars, et se succèdent de père en fils. Ils commencent dès l’âge de huit ans et se forment pendant dix ans avant de se produire en public : le kathakali exige la pratique de quelques 500 moudras. Ils portent de larges jupes à crinoline et des coiffures gigantesques. Leur visage est couvert d’un maquillage entièrement symbolique dont la complexité n’a probablement aucun équivalant ailleurs dans le monde. Le texte dialogué se mêle à la danse et au mime pour donner vie au mythe. L’identification des danseurs avec leurs personnages est si étroite qu’une intense atmosphère dramatique se dégage de ce spectacle, qui peut durer une nuit entière. Dîner de spécialités de poissons et de fruits de mer. Nuit.

Petit déjeuner. Cochin est un véritable ensemble d’îles et de péninsules, raison pour laquelle une visite en bateau s’impose. Départ en croisière pour admirer la vie de tous les jours, les pêcheurs et leurs fameux “carrelets chinois”. L’église St François Xavier édifiée à l’origine en bois, puis reconstruite en pierre et la synagogue fondée en 1568. Visite du palais Matancherry et du quartier juif, où marchands d’épices et antiquaires occupent les plus belles boutiques. La partie historique de la ville mêlant Portugal médiéval, Hollande et campagne anglaise. Déjeuner. Route à destination de Allepey. Surnommée la “Venise de l’Inde”, Alleppey invite à de magnifiques promenades à travers l’un de plus fascinants paysages de l’Inde : les backwaters, que sillonnent des embarcations au toit natté évoquant les sampans chinois, et de lourds patamars, à fond plat et voiles triangulaires. Alleppey est connue pour son industrie du coir, écorce fibreuse de la noix de coco utilisée en sparterie et en corderie. En parcourant les innombrables voies d’eau, rivières, canaux, lagunes, qui serpentent dans les mangroves ou se frayant un passage parmi les épais tapis de plantes aquatiques, vous apercevrez des nuées d’oiseaux et de canards, et des habitations de bois, devant lesquelles des grappes d’enfants vous feront des signes de bienvenue. Transfert en bateau vers votre hôtel et installation dans vos chambres. Fin d’après-midi libre afin de profiter des installations, piscine, spa, centre ayurvédique. Dîner et nuit.

Petit déjeuner. Embarquement pour une croisière dans les Backwaters. Les Backwaters sont une chaîne de lagunes et de lacs d'eau saumâtre parallèle à la mer d'Oman, paysage typique de l'État du Kerala en Inde du Sud. Le réseau, constitué de quelque 1 500 km de canaux, tant naturels qu'artificiels, inclut plusieurs grands lacs dont l'Ashtamudi et le Vembanad. S'étendant sur pratiquement toute la longueur de la côte du Kerala, il est alimenté par une quarantaine de fleuves côtiers descendant des Ghâts occidentaux. Les lagunes ont été constituées par l'action des vagues et des courants côtiers créant une barrière d'îles basses aux embouchures des fleuves côtiers. Fin de la croisière à Kottatam. Déjeuner dans un restaurant local. Route à destination e Peryar à travers les plantations d’hévéas. Installation à l’hôtel à votre arrivée. Départ pour la visite d’un jardin d’épices (poivre, noix de cajou, clou de girofle, cannelle, cardamome…). Dîner et logement.

Petit déjeuner. Tôt le matin vous embarquerez sur un bateau pour découvrir le lac de la réserve de Periyar, où vous aurez peut-être la chance d’apercevoir des éléphants sauvages venus s’abreuver. Vous partirez à la découverte à travers les paysages luxuriants des ghats occidentaux, découvrant au fur et à mesure de notre descente vers la mer, de multiples strates de végétation, riches en essences précieuses, hévéa, teck, ébène, acajou, bois de santal et arbres fruitiers, manguier, jaquier, mangoustier, goyavier, papayer. Installation à votre arrivée à l’hôtel. Déjeuner. Visite de Maduraï. C’est une des villes les plus anciennes de l'Inde, elle était un grand centre littéraire durant les trois premiers siècles de l'ère chrétienne, au cours de la période des “académies” ou Shangam, dont la ville était le siège, période considérée comme l'âge d'or de la langue tamoule. Dès le III^es. av. J.-C., Mégasthènes, l'ambassadeur de Seleukos Nikator auprès du roi Chandragupta Maurya visite Maduraï. Plus tard, Grecs et Romains viennent y faire commerce avec les rois Pândya. Madurai s'épanouit jusqu'au X^es. où elle est conquise par les rivaux traditionnels des rois Pândya, les Chola qui la gouverneront de 920 jusqu'au début du XIII^es. En 1223, les Pândya recouvrent leur royaume et connaissent une nouvelle prospérité, entraînant un nouvel âge d'or pour la littérature tamoule. Marco Polo y aurait résidé de 1288 à 1293. Mais, en avril 1311, Mâlik Kâfur, un général d'Alâ ud-Dîn Khaljî qui règne à Delhi, atteint Maduraï et la pille, s'emparant de toutes les pierres précieuses, bijoux et autres trésors rares qu'il trouve dans la ville. Ce ne sera malheureusement que la première des incursions que feront régulièrement les sultans musulmans et qui entraîneront la chute du royaume pândya et son intégration, en 1323, dans l'empire des Tughlûq qui règne depuis Delhi. En 1371 cependant, le royaume de Vijayanâgara s'empare de Maduraï et l'intègre à ses territoires. Les rois du Vijayanâgara avaient pour habitude de laisser leur conquête sous la direction de gouverneurs appelés Nâyaka qui payaient un tribut fixe annuel à l'empire. Après la mort du grand roi Krishnadevarâya Tuluva, advenue en 1529, les Nâyaka se rendent indépendants et règnent sur ces territoires pour leur propre compte jusqu'en 1736. Le Tirumalay Nayak Palace. Construit en 1636 avec l’assistance d’un architecte italien par Tirumalay Nayak (1627-1659), le plus grand souverain de la dynastie des “conducteurs” (Nakaya), ce palais est l’un des plus imposants monuments de l’architecture civile du Sud de l’Inde. Ce que vous visiterez ne représente qu’une partie (environ le quart) de l’immense complexe palatial qui, dans ses grandes lignes, comprenait deux résidences royales, une suite d’appartements destinés aux reines, un sanctuaire, un théâtre, une remise à palanquins royaux, une salle d’armes, des jardins, des bassins, un pavillon à musique, les logis des serviteurs, etc. L’ensemble était enclos par de hauts murs. Le temple de Minakshi-Sundareshvara. Ce temple double, consacré à Shiva Sundareshvara, le "Beau Seigneur" et à sa parèdre Minakshi, "celle dont les yeux ont la forme d'un poisson" et qui les garde bien ouverts afin de veiller sur le monde. Ce temple apparaît comme une ville qui vit au rythme des jeux de Shiva, un labyrinthe de cours, de halls peuplés de statues d'animaux fantastiques. Des porches surmontés de gopurams permettent de traverser les enceintes successives jusqu'aux temples centraux. En fin d’après-midi, promenade en pousse-pousse ou “rickhaw”, transport urbain d’un autre temps, autour du temple de Meenakshi. Le soir vous assisterez à une cérémonie religieuse au temple de Meenaksi. Voué à Shiva, appelé ici Sandareshvara, le "beau dieu" et à son épouse Parvati Minaskshi, "celle dont les yeux ont la forme d'un poisson". Leur double sanctuaire, de style padya, a été bâti dans sa forme actuelle aux XVI^e et XVII^es. et comporte trois enceintes et onze gopuram ornés d’innombrables sculptures. On dit que l’ensemble du temple en comporte 33 millions ! Beaucoup décrivent les poses de danse classique du Sud. La plupart des plafonds sont ornés de peintures. Près du gopuram sud, 22 piliers monolithes, en granit, rendent différents sons musicaux lorsqu’on les frappe. De plus, le temple possède de superbes chars de cérémonie plaqués d’or, ainsi qu’une très rare collection de joyaux. La cérémonie du soir, ouverte à tous, est inoubliable : au son des gongs et à la seule lumière des lampes à huile, les prêtres transportent les statues des époux divins qui doivent dormir ensemble. Dîner et logement.

Petit déjeuner. Transfert matinal à la gare de Madurai et départ en train rapide express vers Villupuram. A votre arrivée départ en car à destination de Pondichéry, ancien comptoir français sur les côtes du Coromandel. Installation à l’hôtel à votre arrivée. Déjeuner dans un restaurant de la ville. Visite de la ville de Pondichéry. En vous promenant dans les ruelles grouillantes vous découvrirez le quartier des bijoutiers, des ateliers de tissage, des fabriques artisanales de jolis paniers ou encore des antiquaires où vous dénicherez de vieux meubles coloniaux qui reflètent encore la mêlancolie d’antan. Dîner dans un restaurant typique en ville. Logement.

Petit déjeuner. Départ pour la visite de Kanchipuram. Kanchipuram, la “Ville d’Or”, l’une des sept villes saintes de l’hindouisme, est comparée au péricarpe du lotus qui jaillit de l’ombilic de Vishnu, d’où sortit Brahma, l’Unique aux quatre visages. Cette ville est donc un lieu de dévotion pour les vishnuites mais, en fait, le shivaïsme, qui domine depuis longtemps la vie religieuse en pays tamil, est lui aussi largement représenté. Kanchipuram fut aux VII^es. et VIII^es. l’un des principaux foyers d’art de l’Inde du Sud alors que la dynastie des Pallava, au zénith de sa puissance, fit ériger des temples dont l’un le Kailashanatha, passe pour être l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture dravidienne car il ne subit aucune des altérations et destructions qui furent le lot des autres sanctuaires. Le temple du Kailashanatha. Isolé à la lisière de la ville, le temple du Seigneur du Mont Kallasha (Shiva) fut bâti au début du VIII^es., en grès, comme pour tous les temples de Kanchipuram, mais avec deux assises de dalles de granit, à la base, pour donner plus de solidité à l’édifice. Il fut érigé par le roi pallava Rajasimha, également connu sous le nom de Narasimdavarman II (690-715). Cet harmonieux temple est le plus ancien monument d’architecture pallava qui soit demeuré absolument intact et sans remaniements, avec toutes ses sculptures, disposées selon un ordre précis, pour matérialiser les différentes manifestations de la divinité telles qu’elles apparaissent dans les Purana. Déjeuner dans un restaurant local. Visite d’un centre de soie. Route à destination de Mahabalipuram. Installation à votre arrivée à votre hôtel en bord de mer. Dîner et logement

Petit déjeuner. Visite de Mahälipuram. La Descente du Gange est un bas-relief, datant du VII^es., probablement le plus grand au monde. Les sculptures qui couvrent la totalité de la surface de deux énormes rochers, soit 27 m de long sur 9 m. de haut, dépeignent le cours du Gange depuis l'Himalaya tel que décrit dans le Panchatantra. La fissure entre les deux rochers est la partie la plus célèbre du bas-relief. C'est là que se trouve l'image de Shiva. Au-dessus de celle-ci, on trouve les ruines d'un réservoir d'eau qui laisse à penser qu'autrefois de l'eau s'y écoulait pour matérialiser le Gange. Hormis les nombreuses représentations divines, le bas-relief dépeint la vie de village en Inde au Vll^es., figurant des scènes de la vie quotidienne. Dans la partie supérieure, à droite de la fissure, le donateur et mécène, le roi Pallava Mahendravarman (580–630) est représenté en compagnie de ses trois épouses. Dans la bas, à droite de la fissure, on reconnaît un chat yogi en posture de méditation, des souris insouciantes dansant autour de lui. La scène figure un dicton de la sagesse populaire indienne qui conseille de se méfier des faux sâdhus. Les Rathas. Ces temples, populairement désignés sous le nom de ratha (chars de procession) bien qu’ils soient dépourvus de roues, sont des monuments monolithiques, taillés et sculptés, pense-t-on, entre le règne de Narasimhavarna I^er Mamalla (630-668) et de Parameshvaravarman I^er(672-700), dans des blocs de diorite, qui se trouvaient sur place, émergeant du sable. La tradition leur a assigné les noms des cinq fils de Pandu, les Pandava, héros du Mahabharata, nés de mères différentes, mais qui eurent la même épouse, Draupadi. Ils sont ornés de sculptures en haut-relief mettant en scène des dieux du panthéon hindou, tels Shiva, Durga, Indra et des couples royaux campés dans d’élégantes attitudes, mais leur particularité la plus intéressante est qu’ils se présentent à nous comme des modèles de formules architecturales qui seront ultérieurement développés dans l’art dravien. Déjeuner à l’hôtel. Après-midi libre. Dîner d’adieu à l’hôtel et transfert à l’aéroport de Madras. Assistance aux formalités d’enregistrement et de police. Envol à destination de Paris. Nuit à bord.

Pour des raisons techniques, l’ordre des visites peut être modifié mais l’intégralité du programme sera respectée.

Passeport à nous faire parvenir 40 jours avant la date de départ accompagné d’un formulaire de demande de visa et 2 photos de face et récente